Cocotte Street


Sa vie ne se limite pas à celle estudiantine, elle a belle et bien une autre vie qu’elle mène bien en cachette et pratique d’autres activités beaucoup plus fructueuses et rentables que celles pédagogiques. Passionnée de mode et de tout ce qui est matériels technologiques de dernière génération, elle fait de la quête de l’argent un divertissement et est prête à tout pour satisfaire sa soif de richesse. On la nomme « Cocote Street », un nom qui ne découle pas du hasard car elle fait de la rue une seconde demeure capable de lui offrir tout ce dont elle a besoin et qu’elle n’arrive pas à avoir au campus avec sa simple vie d’étudiante.

Cp- Seneweb


Passant sa journée bien scotchée au lit, « Cocotte Street » attend la tombée de la nuit pour vaquer à ses occupations et se livrer à ses activités. C’est aux heures de crime et le plus souvent le weekend qu’on la voit sortir du campus. Habillée de tenue indécente et bien remarquable, elle a pour destination la ville de Saint-Louis plus précisément les grandes rues du quartier Nord connues pour leurs restaurants, bars, night clubs, hôtels et auberges de luxe. Elle n’a pas de cible déterminée encore moins de préférence, blanc comme noir, touriste comme local, tout ce qui l’intéresse c’est le fric qu’elle gagne même si cela nécessite des sacrifices et la prise de risques incommensurables. Oui, je dis bien prise de risques car rien n’est plus dangereux que de fréquenter ou de passer ses nuits avec de parfaits inconnus rien que pour de l’argent.
Dès fois, c’est très tard dans la nuit qu’on la voit, accompagnée de sa proie ou de son client pour être plus précis, revenir au campus pour faire de sa chambre d’université une sorte de maison close. Dès fois c’est à l’aube qu’elle revient après avoir pris refuge dans les hôtels et auberges de la ville. Maintenant reste à savoir pourquoi le choix de cette vie si mystérieuse et dangereuse ? Se conforme-t-elle réellement aux règles juridiques et sanitaires pour exercer ce métier ? Est-elle vraiment consciente des risques qu’elle court en s’adonnant à cette pratique ? Pas mal d’interrogations qui traversent l’esprit de tout un chacun et que tout le monde voudrait lui poser mais qui le plus souvent restent sans réponses de peur de porter atteinte à sa vie privée en l’interpellant sur ses questions.
Quoique l’on puisse dire ce n’est guère un métier ou une activité facile car même si les autres gagnent leur vie à la sueur de leurs fronts, « Cocotte Street », elle, gagne sa vie, vous excuserez du terme, « à la sueur de ses fes*** », en utilisant son charme et son corps et est obligé de faire en sorte de l’allier à sa vie d’étudiante pour bien cachée son jeu et ne pas éveiller les soupçons. Certes sa vie est louche, je l’avoue mais elle n’est pas la seule qui se livre à des activités illégales et dangereuses car d’autres pratiques estudiantines le sont aussi et méritent d’être dévoilées au grand jour, à la reconnue et à la portée de tous.
Ben Bass


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