La face cachée d’un ange


Ils sont nombreux ces étudiants et étudiantes avec un double visage, qui arbore celui d’un modèle auprès de leur familles et l’inverse au campus sociale. Qui sont-ils vraiment ? Pourquoi leurs passions et actions ne concordent pas avec la personne que leur monde décrit ? Qu’est-ce qui motivent ces étudiants à cacher à leurs proches cette personnalité qu’elle incarne au campus… ?



Quand on est sous la tutelle de quelqu’un on apprend à respecter ses règles et à suivre ces lois même si ce n’est pas de gaité de cœur car la bienséance le voudrait, pour ne peut pas aller à l’encontre de sa volonté. Pour tous jeunes qui se respectent, rendre leurs parents fiers aux yeux de tous est un vœu très cher qu’ils voudraient absolument réaliser. Mais à quelles fins ? «  Mon père je l’adore, il m’a toujours soutenu dans mes études et à tout fait pour que j’ai une bonne éducation, j’aimerai bien réussir dans la vie et lui offrir une meilleure vie. Chez moi (dans une commune de la région de Kaolack) je ne sors pas beaucoup car ça ne plais pas trop à mon père. Mes sorties sont le plus souvent pour apprendre le Coran, je ne rate pas les heures de prières, il y veille. Même le choix des émissions télévisées que je regarde ou l’heure à laquelle je me couche est de son ressort. C’est contrariant car je ne suis pas franchement libre mais, je suis estimée de tous car je suis une bonne fille et me rebeller contre mon père serait mal vu, mais tout ça a beaucoup changé depuis que je suis à l’université. C’est un autre univers ou je devais me débrouiller seul et sans personne dans mon dos » témoigne K.L, étudiante en Langues et Cultures Africaines (LCA).
Cp- Fabulous Lady 
Dès lors la question essentielle est comment l’université a-t-elle changé ces pratiques ?

Comme on le désigne communément « le Sénégal en miniature », l’univers estudiantin est un monde à part ou vient se croiser toutes sortes d’individus avec leurs croyances, leurs comportements, leurs passions… c’est également un monde de responsabilité et de liberté auquel beaucoup n’avez pas accès jusque-là. Un monde qui vous fait prendre conscience que vous êtes votre propre maitre, que vous ne devez d’explications qu’à vous-même. C’est à ce moment que l’équation devient compliquer pour les esprits les moins « résistants » à la tentation, qui se laissent guider par leurs passions et croient avoir l’occasion de réaliser leurs fantasmes jusqu’alors inavoués. Quand certains étudiants témoignent que c’est le gout du changement et cet univers nouveau qui les ont motivé, d’autres postulent que c’est les fréquentations et le besoin d’être intégré. « Au début j’avais peur et je refusais tout le temps mais on me traiter de coincée, de « has been » ou de « come on town » comme mes amis avaient l’habitude de m’appeler. J’étais persuadée que personne ne s’intéresser à moi parce que j’étais différente, de par mon habillement, mes principes, etc. Donc J’ai commencé, à faire des concessions, à aller à une ou deux soirées, à adopter une ou deux tenues sexy, à rester tard au tour de l’œuf. Jusqu’à ce que je devienne addictive et que le changement ne se fasse totalement sans que je n’aie eu le temps de m’en apercevoir. Très vite j’ai eu deux styles vestimentaires opposés, au campus ma garde de robe à fait place à des jeans déchirés, à des jupes courtes, à des robes moulantes. Je passai des soirées entières dans la chambre de mon petit ami. A mes yeux c’était normale je faisais ce que toutes les jeunes filles du campus faisaient, d’autres étaient pire, .Moi, je me disais que je vivais ma vie pleinement que tout ce qui m’était impossible de faire l’ai maintenant et que personne ne serait jamais au courant car je n’ai pas de famille au campus ou de personnes les connaissant. Je suis libre ! », Assène A.D, étudiante en Master de géographie. 
Cp- Fabulous Lady
A entendre ces récits l’on croirait que ce sont deux mondes et que les personnes qui y vivent ne seront jamais appelées à se rencontrer. Conduisant inlassablement les anges à avoir une face cachée qui ne se dévoile qu’au temple du savoir. Cette liberté a conduit d’autres sur un chemin plus sombre : la prostitution…
A suivre…
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F@bulous L@dy S

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