Les Hiboux des UFR


D’aucuns pensent que pour majorer, quoi de plus extraordinaire que de passer une nuit entière à réviser, traiter des exercices en groupe ou seul dans sa chambre. D’autres par contre peut être pour ne pas se laisser distraire par l’ambiance et le divertissement du campus social, se retirent aux UFR pour trouver la bonne concentration. Sac à dos, simple Classeur ou une pile de documents : telles sont les armes de l’étudiant sanarois qui malgré le froid de Sanar se prépare à « traverser ».

Allons à la découverte de ces Hiboux des UFR

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Les Hiboux des UFR ne sont plus ces oiseaux nocturnes, ce sont plutôt ces étudiant qui sont parfois perchés « sous » les arbres, arpentant les chemins crevassés des allées du rectorat, logeant les couloirs de l’UGB2 ou même se trouvant une petite cachette vers la tour de la Bibliothèque Universitaire (BU). Les salles de cours étant le plus souvent bondées à certaines heures de la nuit, certains étudiants, pour avoir une retraite intellectuelle préfèrent tout simplement être à l’abri des regards, du bruit et de la distraction pour procéder au Fameux « Goukh » (le fait d’apprendre les leçons par cœur).

Le Connaissiez-Vous ?

Quel est ce Sanarois qui n’a pas expérimenté les merveilles de cette technique qui a fait le bonheur de plusieurs apprenants ? Au départ, les salles d’études du campus Social constituaient les lieux pour apprendre sans être dérangé mais aujourd’hui, lesdits lieux hébergent jusqu’à 10 pensionnaires qui n’ont pas trouvés d’hébergement ou une chambre avec tout le confort qu’il faut.

Goukh revient à s’infliger un grand supplice. Parfois c’est une page, quelques polycopiés de cours ratés ou pour hyperboliser, tout un module qu’ils apprennent par cœur dans le seul but d’obtenir une bonne note.

Pour s’assurer de bien traverser la nuit, les Hiboux s’arment de Café Touba, de Café-citron ou tout autres excitant leurs permettant de tenir toute la nuit. Après quelques heures passées à apprendre sans relâche, une petite pause le temps de se promener aux amicales (les véritables machines soutireuses de sous aux Hiboux), de se libérer du poids des cours, de satisfaire un petit creux avant de reprendre son calvaire ! Naturellement c’est également l’occasion de rencontrer quelques amis, échanger sur le sujet et entendre « boy yangui Goukh deh » et en fin sournois on répond faussement « Dara dougoul boy » ...

Les UFR sont devenues les lieux de convergences de tous ces étudiants qui pour la plupart ne le font pas de gré mais juste pour faire face au nombre pléthorique d’étudiants dans les chambres qui ne constitue pas un cadre propice à la révision ni même à l’application des exercices à traiter chez soi.

Aujourd’hui c’est presque la quasi-totalité des étudiants qui s’adonne librement au « Goukh » car que l’on soit de LSH, de SJP, de SAT ou de CRAC, l’essentiel c’est de réunir les conditions nécessaires pour réussir ! Les Hiboux des UFR constituent aujourd’hui des modèles de réussite pour qui, l’essentiel ce n’est pas de « traverser » à la belle étoile, torturés par les insectes et les moustiques, luttant contre le froid et se retrouver avec une note tout à fait décourageant. Ils nous enseignent la persévérance du sanarois qui autrefois ne se plaignait point de sa condition et qui aujourd’hui prouve que sa volonté l’emportera sur toute autre Chose…



Sérère bou xees

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