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Affichage des articles du mars, 2018

Good girl gone better

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Interview Il est plutôt considéré comme un milieu de perdition, trop de liberté, pas de surveillances, des passions communes….figurez-vous que ce même campus social   en a   permis à d’autres de trouver leur voie dans un monde spirituel. F@bulous L@dy S est allée à la rencontre d’une de ces personnes pour vous retracer son itinéraire. Pouvez-vous vous présenter à nos chers lecteurs de Campus 23h59 ? Salam aleykoum, je m’appelle N. F. L, je suis étudiante à l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques (SJP) et je vais bientôt entamer ma deuxième année. Je réside actuellement au sien du campus social. Quels genres de personnes étiez-vous avant de venir au campus ? Quelles étaient vos passions, vos relations, vos activités favorites ? Tout d’abord je vais dire un Big alhamdoulilah. Avant de venir au campus j’étais une fille distraite pas du tout posée, tête en l’air parce que je m’occupais de beaucoup de choses me concernant ou pas. Ben une vraie fille i...

La face cachée d’un ange

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Ils sont nombreux ces étudiants et étudiantes avec un double visage, qui arbore celui d’un modèle auprès de leur familles et l’inverse au campus sociale. Qui sont-ils vraiment ? Pourquoi leurs passions et actions ne concordent pas avec la personne que leur monde décrit ? Qu’est-ce qui motivent ces étudiants à cacher à leurs proches cette personnalité qu’elle incarne au campus… ? Quand on est sous la tutelle de quelqu’un on apprend à respecter ses règles et à suivre ces lois même si ce n’est pas de gaité de cœur car la bienséance le voudrait, pour ne peut pas aller à l’encontre de sa volonté. Pour tous jeunes qui se respectent, rendre leurs parents fiers aux yeux de tous est un vœu très cher qu’ils voudraient absolument réaliser. Mais à quelles fins ? «  Mon père je l’adore, il m’a toujours soutenu dans mes études et à tout fait pour que j’ai une bonne éducation, j’aimerai bien réussir dans la vie et lui offrir une meilleure vie. Chez moi (dans une commune...

Le rêve inachevé d’un bleu…

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Laye, de son vrai nom Abdoulaye Diamanka est un jeune-homme natif de la région Sud particulièrement de Badiana, un petit village de la Casamance. Issu d’une famille africaine modeste et traditionnelle, son père est polygame (quatre (4) épouses et douze (12) enfants). Il est le cadet de la première épouse Awa Goudiaby, plus connue sous le nom de mère Awa. Cette dernière a été victime des mines lorsqu’elle se rendait à la campagne, de surcroit, elle a perdu la vue lors d’un accident de la route. Comme si cela ne suffisait pas, son époux l’a abandonné affirmant qu’elle ne lui servait plus rien. Etant dans une famille où chaque enfant est censé rejoindre ses ainés pour être cultivateur, Laye tétanisé et dépassé par les événements, décide de rompre les normes établies en continuant ses études dans le but d’aider sa mère. Google image Jeune, ambitieux et aux aspirations révolutionnaires, Laye a toujours voulu être procureur pour défendre l’intérêt de la population et veille...

L’université Gaston Berger de Saint-Louis vibre au rythme de Tàkkusaanart.

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  Pour l’heure, l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis   prépare une deuxième édition de randonné photographique. Le samedi 10 Février 2018   à 15h s’est tenue une toute première édition de randonnée photographique au sein du campus social. Tàkkusanart, rendez-vous à   l’instigateur des étudiants, artistes et passionnés de la photographie de l’UGB. Le "Tàkkusanart" est une randonnée photographique qu'organise «  Saff-Sapp Prod ». Regroupant les étudiants photographes de L'Université Gaston Berger et plus particulièrement ceux de L’Unité de Formation et de La Recherche (UFR) des Civilisations, Religions, Arts et Communication (CRAC). Parmi eux nous avons les chefs de fil Adama Douno SAMBOU, Saloum SANE, Balla KANE, Mamadou BA et Goorgui Malick LAYE. L’idée de base est de   regrouper les photographes amateurs et professionnels autour d’activité commune qui est   la photographie.   Takkusan'art est aussi dédiée à la vidéo et à...

Entre quatre murs, tout est possible…

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Dans la jungle, tous les moyens sont bons pour survivre. Quand on ne peut compter que sur soi, il faut parfois savoir donner des coups de poing pour s’en sortir. Faisons un petit détour au nord-ouest du Sénégal. Entrons dans la ville de Saint-Louis, puis dans le village de Sanar, plus précisément à l’Université Gaston Berger (UGB) : un milieu étudiant, un milieu jeune. Dans cet univers,   les étudiants, quoique bénéficiant d’allocutions d’étude (bourses), sont quelque fois obligés de recourir à d’autres sources de revenus afin de subvenir à leurs différents besoins et le plus intéressant, c’est que tout se fait dans les chambres d’étudiants… Cp- Agatha Survivre…ou PERIR Le «  bana bana  » (petit commerce pour se faire un peu de recettes) sénégalais n’est certes pas une affaire réservée à une certaine catégorie de personne. Il ne suffit pas d’être étudiant pour en être à l’abri. Au contraire, il s’avère nécessaire pour beaucoup d’entre eux de s’y a...

Cocotte Street

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Sa vie ne se limite pas à celle estudiantine, elle a belle et bien une autre vie qu’elle mène bien en cachette et pratique d’autres activités beaucoup plus fructueuses et rentables que celles pédagogiques. Passionnée de mode et de tout ce qui est matériels technologiques de dernière génération, elle fait de la quête de l’argent un divertissement et est prête à tout pour satisfaire sa soif de richesse. On la nomme « Cocote Street », un nom qui ne découle pas du hasard car elle fait de la rue une seconde demeure capable de lui offrir tout ce dont elle a besoin et qu’elle n’arrive pas à avoir au campus avec sa simple vie d’étudiante. Cp- Seneweb Passant sa journée bien scotchée au lit, « Cocotte Street » attend la tombée de la nuit pour vaquer à ses occupations et se livrer à ses activités. C’est aux heures de crime et le plus souvent le weekend qu’on la voit sortir du campus. Habillée de tenue indécente et bien remarquable, elle a pour destination la vill...

Les Hiboux des UFR

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D’aucuns pensent que pour majorer, quoi de plus extraordinaire que de passer une nuit entière à réviser, traiter des exercices en groupe ou seul dans sa chambre. D’autres par contre peut être pour ne pas se laisser distraire par l’ambiance et le divertissement du campus social, se retirent aux UFR pour trouver la bonne concentration. Sac à dos, simple Classeur ou une pile de documents : telles sont les armes de l’étudiant sanarois qui malgré le froid de Sanar se prépare à « traverser ». Allons à la découverte de ces Hiboux des UFR Google images Les Hiboux des UFR ne sont plus ces oiseaux nocturnes, ce sont plutôt ces étudiant qui sont parfois perchés « sous » les arbres, arpentant les chemins crevassés des allées du rectorat, logeant les couloirs de l’UGB2 ou même se trouvant une petite cachette vers la tour de la Bibliothèque Universitaire (BU). Les salles de cours étant le plus souvent bondées à certaines heures de la nuit, certains étudiants, pour avoir une re...

A l’amphi comme à l’agora

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On entend souvent dire que le Verbe est une arme redoutable, que parler est devenu un art, c’est bien-sur ce qu’ont compris ces maitres de l’art oratoire à Sanar. A l’amphi comme à l’agora, nous vous proposons de découvrir les coulisses des débats entre étudiants organisés au sein de l’espace universitaire . Affiche club Ohada- UGB-News Parfois c’est une passion, une brulante envie doublée d’une conviction toute particulière destinée à convaincre puis à vaincre son adversaire avec la force de l’argument. Si dans certaines compétitions le silence laisse place à la voix c’est surtout pour voir à l’œuvre ces orateurs qui n’ont rien d’un griot, d’un conteur ou d’un chanteur. Ce sont ceux-là les grands débateurs, on sait reconnaitre leur génie quand ils gesticulent, quand ils pointent le doigt vers l’adversaire comme pour l’indigner, le dénigrer et le déstabiliser afin de montrer à l’auditoire que l’agora n’appartient qu’à ceux qui savent porter la voix au loin et avec...

« ATAYA BISSAP », motif de retrouvailles ou outil de drague ?

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Le jus de « bissap » est la boisson locale par excellence du Sénégal, en concurrence avec le jus de « bouye » et le jus de gingembre ou encore le jus de « bissap blanc ». Très souvent servi dans les maisons, les restaurants ou lors des grands évènements, il représente le must-drink des sénégalais. Le bissap est de plus en plus transformé de façons variées mais celle qui nous intéresse est le « ataya bissap ». Et oui, le célèbre « ataya » qui nous a été transmis par la communauté maghrébine à base de thé vert de chine et de jasmin mais qui est préparé ici avec la fleur du bissap rouge. Très peu connu du commun des sénégalais, il est le thé par excellence pour les étudiants, chacun y apportant sa touche personnelle. CP. Plume Noire Petit rappel sur ses origines Plus connu dans nos régions sous le nom de « bissap », la fleur d’hibiscus ou « oseille de Guinée » est une plante herbacée qui se décline sous 30000...

Focus sur Pape Adama Douno Sambou

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Qui est Adama Douno Sambou ? Bon avant toute chose, je tenais à préciser que c’est Pape Adama Douno Sambou. Je suis casamançais (pur et dur, Lol) et j’ai fait mes études entre Dakar, Kolda et Saint-Louis. J’ai débuté mon cursus à l’école Saint-Abraham de Guediawaye, ensuite mon père a été affecté à Kolda où j’ai fait la plus importante partie de mon cursus scolaire jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat. Par la suite, j’ai été convoqué et puis sélectionné à la section communication de l’université Gaston Berger. Ce qui fait que Douno est aujourd’hui un étudiant en Master 2 de communication multimédia et technologies numériques à l’UFR des Civilisations Religions, Arts et Communication (CRAC). L’UGB a-t-elle été un choix ou le fruit du hasard ? Je ne dirais pas que c’est le fruit du hasard. En fait, durant la même année de l’obtention de mon baccalauréat, j’étais inscrit dans une école de formation où je faisais du « réseau informatique » depuis plus d’une année. J’...